Nu 2 – Original

 

 

Pour ce tableau, je suis partie d’une photo de femme assise sur un tabouret et vue de face. Puis, à l’aide de mes différents petits mannequins en bois et virtuels, je me suis amusée à la visionner sous plusieurs angles. Je souhaitais trouver celui qui serait le plus intéressant à reproduire. J’ai finalement choisi de représenter mon personnage de dos, dévêtue, et d’enlever tous les objets figurant sur la photo originale. Ainsi, il donne l’impression de flotter dans les airs. 

 

 

 

Ma première intention lorsque je me suis lancée dans le portrait à l’huile a été de comprendre comment mélanger les couleurs pour obtenir celles de la peau. Car n’utiliser qu’un tube de couleur chair ne rendra jamais un portrait vivant. J’ai donc compulsé quantité de sites sur le sujet. Chez une seule et même personne, la couleur de la peau est très variée. Elle absorbe la lumière tout autant qu’elle la réfléchit. D’où ces zones claires qui cohabitent avec les zones foncées d’un visage et d’un corps.

Il existe de nombreuses façons de peindre des tons de peau. Pour ma part, j’utilise n’importe quel rouge moyen, bleu, jaune et brun foncé pour peindre à peu près tous les types de couleurs de peau. Après le mélange des couleurs, je place les zones foncées en premier suivies des zones claires. Les volumes apparaissent ainsi. Vient ensuite le travail plus en détails des zones à l’aide de petites touches variées pour enrichir les lumières et les ombres et rendre ainsi le personnage encore moins plat. Puis je mélange chaque touche avec sa voisine pour une surface plus lisse et plus réaliste. 

 

 

Mon personnage devant flotter dans l’espace, j’ai souhaité représenter un fond non défini, assez clair mais malgré tout présent, fait de plusieurs teintes de bleu, ma couleur préférée. Malgré son apparente simplicité, ce fond ne s’est pas laissé travailler facilement car je voulais vraiment que sa texture soit le plus unie possible. J’ai au final réussi à obtenir un aspect velouté, davantage par volonté esthétique mais aussi pour conserver la douceur générale du tableau.

 

 

La toile est un support répandu pour la peinture à l’huile. Elle est tendue sur un châssis et elle peut être enduite de gesso pour empêcher la peinture à l’huile de la délabrer en étant à son contact direct. Toutefois, les toiles vendues dans le commerce sont déjà prêtes à l’emploi. La couche de gesso ne sera pas forcément nécessaire. Ce sera selon que l’on souhaite tirer profit de la texture de la toile, de son “grain”, ou bien s’assurer que la texture de la toile disparaisse totalement. . 

Cette peinture étant réalisée sur une toile de lin au grain fin, je n’ai pas ressenti le besoin d’une préparation avant de porter mon premier coup de pinceau. La disparition du grain résulte ici de la superposition de multiples couches très fines de peinture et de beaucoup de patience.

Si la toile de lin reste un matériel de plus haute qualité, la toile de coton offre une alternative plus économique que j’aime également utiliser de temps à autre.

• • • Huile sur toile de lin – Format 65 x 50 cm.
    • En vente avec caisse américaine noire. La caisse agrandit le produit final. 
    • Livraison gratuite en France métropolitaine.

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👇🏼Reproduction disponible ici.

Nu 2 – Reproduction

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